Tuesday, July 15, 2014

Les incubé-e-s décrivent leur expérience (Partie 2)

Quatre des vingt incubé-e-s du projet Makala Renouvelable ont reçu des parcelles non pas à Ibi mais à Mongata, un peu plus à l’East d’Ibi, sur un terrain acheté par l’ISAV. Ce sont les propos de ces entrepreneurs en devenir que nous avons recueillis pour cette mise-à-jour.


Emmanuel Mwanangulu
« Pour le moment, on n'a pas palpé ce qu'on attendait. Les cultures intercalaires sur lesquelles on comptait n’ont pas donné un bon rendement. Le manioc doit nous récompenser. Pour les travaux de terrain, ça marche très bien. (…)Il faut être prudent pour le sarclage, à cause des associations. Il a fallu tenir des réunions avec les ouvriers avant le sarclage. Ça fonctionne très bien. (…)À l'ISAV, j'étais calé avec la théorie avec une pratique sur des petites surfaces. Avec le projet, J’ai appris comment travailler et gérer en termes d'hectares, et non de plates bandes avec des cultures annuelles et pérennes. »


Jeancy Peta
« C'est d'abord l'acquisition d'expérience sur le terrain. De l'expérience de gestion et aussi pour faciliter la communication avec les paysans. (…)On était bien préparés à ce qui nous attendait sur le terrain. (…) [Nous avons appris] la négociation avec les paysans. Comprendre les paysans, connaître leur milieu… (…)Je dirais, ça va s'améliorer. Ça nous permettre d'oser créer des micro-entreprises. »




Bernard Ngudiankama
« Cela a permis aux nouveaux ingénieurs de palper des pratiques sur le terrain. En pratique, on ne sait pas
c'est quoi, par exemple, 2000 hectares sur le terrain. Le taux de chômage est élevé. Ça nous permet d'entreprendre, de commencer à travailler. (…) C'était difficile de s'adapter, les conditions n'étaient pas réunies. Il y a certains aspects techniques pour lesquels nous n'avons pas suivi de formation. (…)On devrait avoir un système de communication pour des échanges avec des partenaires ailleurs. (…) J’ai appris le calcul du coût de production avec tous les paramètres, le matériel, la durée de vie, l’amortissement… (…)Le peu que je vais recevoir va m'aider à créer mon entreprise propre. Suggestion: Après l'incubateur, on devrait faire un suivi sur chaque ingénieur. »


Fils Bonzenga

« Nous espérons avoir quelque chose de bon avec le manioc. On est formés, et avec les autres formations, ça aidera à créer nos propres entités. (…) Il y a eu des échecs dans le niebe, il n’y avait pas assez de gens pour faire ce travail. (…) Les calculs, le coût de rentabilité des cultures, prendre en compte tous les éléments… c'est un acquis nécessaire pour nous. L'agroforesterie, c'est un bon système, surtout avec les arbres fruitiers. (…)Nous espérons que ça ira. Il suffit d'espérer. Ça promet, dans le domaine agricole. »